Juliette Béliveau (1889-1975)
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La Patrie, 26 avril 1941, p.43
Source : Bibliothèque et Archives nationale du Québec
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Le Petit journal, 20 août 1950, p.64
Source : Bibliothèque et Archives nationale du Québec
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Le Petit journal, 18 septembre 1949, p.64
Source : Bibliothèque et Archives nationale du Québec
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Juliette Béliveau dans La dame aux Camelias, la vraie (Gratien Gélinas, 1942).
Source : Cinémathèque québécoise, 1995.0907.PH.01
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Juliette Béliveau et le petit Gérard Barbeau dans Le Rossignol et les cloches (René Delacroix, 1952).
Source : Cinémathèque québécoise, 1995.2443.PH.06
Une comédienne née
Dès l’âge de 10 ans, Juliette Béliveau participe à une pièce de théâtre au Monument national. À 12 ans, s’enclenche une carrière qui ne prendra fin qu’avec son décès. Douée d’un talent naturel, perfectionné par un travail acharné, elle excelle tant dans le drame que dans la comédie et le burlesque. Sa très petite taille – environ un mètre vingt – lui permet de jouer des rôles d’enfants pendant très longtemps tout en créant des effets comiques.
Une tragédienne aux accents comiques
Gratien Gélinas l’engage pour plusieurs de ses Fridolinades et c’est encore elle qu’il choisit pour interpréter le rôle-titre de son premier film, une parodie : La dame aux camélias, la vraie, en 1942. En écrivant sa pièce Tit-Coq, il pense à elle pour le personnage dramatique de la tante Mina, une « vieille fille » malheureuse, rôle qu’elle joue plus de 500 fois et qu’elle reprend avec brio dans le film éponyme en 1953.
Entre ces deux films elle joue des personnages importants dans Le gros Bill, Un homme et son péché, Le rossignol et les cloches, où elle est utilisée surtout en vue d’effets humoristiques. Elle sera par la suite la vedette de multiples spectacles théâtraux et télévisuels.